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Haut-Couserans

Le Haut-Couserans se compose de trois lignes de crête parallèles d’orientation est-ouest :

d’abord, un chaînon qui atteint les 1500 m, le front-nord pyrénéen (massif de Sourroque, massif d’Erp-Soulan, col de Rille),
ensuite, la zone Adosse-Mirabat-Bouirex-Araing – Calabasse,
enfin la chaîne axiale, sur la frontière avec l’Espagne, qui commence dans les montagnes d’Aulus, non loin du Pic de Montcalm (bassin de l’Ariège) et se poursuit jusqu’au Crabère, sur la limite départementale avec la Haute-Garonne, en passant par les pics de Certescans, Mont Rouch, le Mont Valier, Barlonguères et Maubermé, tous ayant 2 500 à 2 800 m d’altitude. Sur ce trajet, la frontière ne descend jamais en dessous de 2 087 m (port de Salau). Les versants sont raides, puisque les fonds de vallées, vers 1 200 m, sont rarement à plus de 3 ou 4 km de la ligne de crête.

Au pied de ces montagnes, deux cours d’eau, le Salat et le Lez, son principal affluent, qui individualisent les deux grandes parties de la montagne couseranaise : le Haut-Salat et le Castillonnais.

Dans le Castillonnais aux vallées étroites (Biros, Bethmale), les villages sont essentiellement installés sur les soulanes. Dans le Haut-Salat, les bassins intérieurs (Oust-Seix, Massat, Ercé, Ustou) alternent avec les secteurs plus encaissés (gorge de la Ribaute entre Lacourt et Kerkabanac), tandis que les soulanes, sous forme de plateaux (Soulan, Cominac) ou de collines (Sentenac d’Oust) dominent l’ensemble.

Dans le Haut-Salat, le pic de Montagnol et la vallée d’Angouls ont été classés « Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique », en raison de leur flore de hautes montagnes calcaires avec plantes endémiques ou rares, et de la présence d’une faune de montagne riche.