Il fait chaud ce weekend ? Pas chez nous où la neige a saupoudré le Lurien.
Le plus dur sera de trouver le départ de cette randonnée: se garer avant le premier paravalanche et chercher à 25-30m du pylône le départ du sentier.
Ensuite, vraiment difficile de se tromper, il n’y a qu’un seul sentier qui vous mènera d’abord à la cabane du Lurien, puis au lac du même nom, puis au col. D’ailleurs, il est inutile de pousser jusqu’au col du Lurien: quelques dizaines de mètres avant ce dernier, un sentier bifurque sur votre droite pour rejoindre le Pic du Lurien.
A partir de là, le sentier grimpe raide au milieu des éboulis et rejoint la crête nécessitant de mettre les mains à deux endroits (passages faciles). De la crête, vous avez fait le boulot, le sommet est tout proche.
Nous, nous mettrons 03H45 pour arriver en haut du Lurien. Ceux qui y parviennent en deux heures sans courir sont sacrément rapides !
Un froid glacial nous accompagne tout le long de la pause déjeuner. Je mangerai donc ma sardine à la fraiche et sans aucun confort, n’ayant pas encore opté pour le « coussin montagnard », genre d’isolant à placer sous le train arrière.
A la descente, je me venge de Delphine en lui retournant une boule de neige: cette dernière m’avait « sauvagement » attaqué à la montée.
La descente est ici du genre pénible: c’est humide, c’est pentu et ça glisse de partout (attention aux chutes de pierres).
François nous fait une démonstration de désescalade efficace et Delphine une superbe démonstration de chute non contrôlée « à plat sur le dos, les jambes en avant ».
Nous retrouvons le lac du Lurien vers 16H00 et le ventre sur pattes du groupe sort le fromage de tête pour le gouter.
Belle rando, dans un cadre sauvage (si on fait abstraction du bus d’espagnols) mais qui requiert une bonne condition de part son dénivelé.
objection ! c’est la carcasse et le barbecue de chamois qui m’avaient donné faim !
Tiens ! Un ventre sur pattes 😉