En boucle

Vire de l’Escuzana et vire des fleurs

La vire des fleurs, une des plus belles virées Pyrénéennes, en boucle par la vire de L’Escuzana (retour par la Brèche de Roland).

Pour les détails concernant l’accès à la vire de l’Escuzana, notre point de départ, je vous laisse voir ici.
Une fois arrivé au pic de L’Escuzana, il faut alors rejoindre Aguas Tuertas, un replat herbeux, véritable paradis pour les isards. Pour y parvenir, quelques cairns bien utiles sont placés aux endroits clefs. De Aguas Tuertas, on peut soit remonter une pente herbeuse abrupte pour rejoindre l’itinéraire normal de la vire des fleurs, soit contourner la barre rocheuse par la gauche (cairns et sentes bien tracées).

Le début de la vire des fleurs ne se dévoile vraiment qu’un dernier moment. Le cheminement est évident, les paysages somptueux, à chaque virage un nouvel émerveillement: j’ai passé plus d’une heure à prendre des photos. A la fin de la vire, nous débouchons sur un lapiaz, que nous contournons par la gauche, puis revenons vers la droite une fois le lapiaz passé (poteau indicateur bien visible).
De ce poteau, il faut remonter un verrou rocheux facile, au nord en direction de la brèche, qui nous fait déboucher sur un lac asséché. De ce lac, deux solutions pour passer le nouveau verrou: soit continuer au droit pour passer une cheminée, soit en contournant par la gauche sur un sentier facile.
Nous mettons alors les pieds sur le plano de Millaris et continuons au Nord en direction de la brèche. De nombreux cairns sont présents et les possibilités ne manquent pas pour se hisser jusqu’à la frontière. Attention tout de même à une erreur que je vois souvent qui consiste à remonter trop vers la Tour (passage sous le pico Anonimo) et qui impose alors une longue remontée dans les éboulis pour rejoindre le pas des Isards…

La brèche atteinte, nous plongeons vers le refuge des Sarradets. Mais surprise, gros bouchons pour rejoindre le glacier de la brèche (ce qu’il en reste): les touristes en chaussures légères, en short, se rappent les jambes sur le rocher, glissent, paniquent à en pleurer. Des tentes sont plantées au replat sous la brèche, les chiens sont là, non tenus en laisse; un peu plus loin, nous croiserons une dame en tailleur avec un sac à main en cuir.
Pas d’eau au refuge (je trouve ça complètement fou de ne pas avoir maintenu un point d’eau…), qui est d’ailleurs toujours en travaux et toujours aussi moche.
En partant, une voiture du parc nationnal est stationnée sous le col des tentes: nous n’avons croisé aucun garde entre la brèche et le parking… pas de prévention, ni de contrôle donc le foutoir complet entre col des Tentes et brèche de Roland. Pas d’accident ? Un miracle !

2 commentaires
  • Frédéric ARNAUD

    De bien belles photos pour un parcours dont j’ai plus d’une fois dit qu’il faudrait que j’aille voir….

    Merci des infos et de votre partage!

    Auriez vous une trace GPS de votre rando?

    Merci et bonne continuation.
    Frédéric

  • Elkami

    Merci Frédéric pour votre retour. Je vous souhaite de pouvoir faire ce parcours vraiment exceptionnel autant par la variété de ces paysages que par sa faune (tichodrome échelette, …) et sa flore.

    Pour la trace gps, elle est située en haut de l’article (gpx).

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