Pour accéder au Paradis, il faut en trouver la porte. Intéressé ? Suivez le guide et découvrez ce charmant sommet.

Le départ de Bisous-Artigues, parking du bas (on est là pour marcher, nous 😉 ). Nous suivons le sentier jusqu’au Pont de Bious, où nous laissons la forêt à droite pour prendre le sentier qui mène à la cabane de Cap de Pount.
Le sentier est plus court et bien plus beau que la piste, pensez-y à la bifurcation (altitude 1571m – point marqué sur la carte IGN). Le sentier continue jusqu’au lac Castérau en passant par les cabanes de la Hosse.
Lorsque vous débouchez enfin sur le lac Castérau suivez un sentier qui s’élève au dessus du lac sur votre droite (inutile d’aller jusqu’au bord du le lac). On arrive alors rapidement sur le lac Paradis.

Du lac Paradis, il faut monter à droite sur une petite crête et suivre plein Est (cairns) jusqu’à la base mi-herbeuse, mi-rocheuse du Pic Paradis.
Un beau cairn (oui, j’en suis très fier 🙂 ) indique alors la « porte du Paradis », sentier relativement aérien, mais facile où on trouve quelques cairns bien utiles pour nous hisser.
Cette courte ascension, mais qui réclame un peu de vigilance, nous donne accès à une large cuvette herbeuse dont le centre est composé de gouffres (méfiance en cas de névés).
De cette cuvette prendre sur la droite: le chemin d’accès au sommet devient évident (encore des cairns).

Très belle vue du sommet sur le Pic Castérau, L’Ossau, Les pics d’Enfer, etc. Anthony rame un peu (voir photo) mais à la descente, je le connais, tout ira mieux. Après les séances photos, nous prenons le chemin du retour (avec prudence) pour trouver de magnifiques gravures de bergers non loin du lac Castérau.
Une fois redescendu à la base du sommet, nous suivons une sente surplombant le lac Paradis afin de faire une petite boucle passant non loin du lac du Plaa dé las Basques. Puis nous rejoignons l’intersection entre le sentier montant au col des moines et le sentier montant au lac Bersau.
C’est à cette intersection (2005m), au niveau d’un gros blocs, à droite du sentier revenant au lac Castérau, que l’on découvre de magnifiques gravures de bergers.
François me fait remarquer les entailles dans la pierre gravée: on dirait bien des polissoires, mais de quelle époque ?

Après la pause historique, la pause déjeuner sous une chaleur accablante: même les boites de thon tentent de se mettre à l’ombre. Des cumulonimbus sont en formation, nous repartons vers Bious-Artigues. Arrivés à 5 minutes du parking, petite averse orageuse, il était temps d’arriver.